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Beaumont ou le village qui ne veut pas mourir

Partis de Wichita, nous arrivons à Beaumont après 80 km de route. Surprise, l’hôtel du village est fermé et nous découvrons sur la porte d’entrée que le bar-restaurant n’ouvre que le lendemain. Personne pour nous répondre, nous décidons de patienter sous le patio de l’hôtel. Bien nous en prend car très vite vient à nous quasiment tout le village (population 18 habitants). Nous recevons de l’eau et l’assurance que les tenanciers ont été contactés et vont arriver. Nous sommes l’attraction du village, les gens sont heureux de voir un peu de monde, qui plus est à bicyclette !

À la grande époque du chemin de fer, Beaumont était une ville clef du réseau ouest américain. En effet, les locomotives à vapeur pouvaient s’y arrêter pour faire le plein en eau et effectuer les entretiens mécaniques courants. Une économie s’était créée autour de l’activité féroviaire, banque, commerces, etc…

L’âge d’or du rail terminé, la ligne fût démantelée, nous sommes au début du XX ème siècle, Beaumont se focalise donc sur la piste d’aviation nouvellement mise en place au bout de la rue principale.

C’est cette piste (toujours en herbe à ce jour) qui a motivé l’ancien pilote de la Navy, Mr Stephen J. Craig (mentionnons que nous sommes à quelques miles de la base aérienne de McConnell) à acquérir l’hôtel Beaumont en 2002 et à le rénover pour en faire un lieu emprunt d’une très sympathique ambiance. Photos, parties d’aéronefs et un bar au style des années 60’ sont les piliers de cette atmosphère très réussie.

Environ 2 à 3 avions se posent chaque mois sur la piste et peuvent se garer devant l’hôtel où un parking leur est dédié. Beaumont semble hors du temps.

Toute la population soutient aujourd’hui ce dernier lieu de vie (la banque et les commerces ont bien sûr fermés) en venant quotidiennement y consommer un verre ou prendre un repas. Bonne chance à Beaumont et son hôtel mythique qui méritent de survivre.

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